[alert type= »info »]Cet article n’est plus d’actualité, il date de l’époque ou le Nicelab à préparé un dossier afin d’ouvrir un Fablab soutenu par des institutions.[/alert]
Cela fait depuis fin 2009, les débuts du Nicelab, que nous souhaitons intégrer un Fablab dans notre projet.
Dans un laboratoire ouvert comme le Nicelab, un Fablab permet de faire avancer rapidement de nombreux projets de Matériel Libre, de créer une communauté d’acteurs technologiques, mais aussi de générer des revenus pouvant être réinjectés dans la structure. Un Fablab nécessite au préalable un investissement dans des machines de prototypages numérique, ainsi qu’une infrastructure d’accueil des publics.
Au printemps dernier, avec l’agrandissement possible de notre local, notre projet de Fablab a été mis en ligne sur ce site, avec le dossier que l’on peut voir à la rubrique Un Fablab pour Nice. Fin juin, le Ministère du Redressement Productif a dévoilé un plan d’aide au montage de fablabs, mais dont l’appel à projet a été clôturé au 13 septembre 2013… Un peu court et un peu mal placé en plein été pour rassembler des financements préalables.
Cependant, depuis l’ouverture de l’appel le 27 juin 2013, nous avons proposé à 4 structures pouvant apporter les 30% nécessaires, de s’allier pour financer un Fablab digne de ceux que l’on trouve partout dans les grandes villes dans le monde : nous avons demandé à la Métropole, au Conseil Général 06, au Conseil Régional PACA et à l’Université Nice Sophia Antipolis, espérant créer un équilibre économique et politique.
Seule la CEEI, pépinière d’entreprise de Nice, nous a répondu favorablement. Les autres institutions n’ont même pas répondu à nos courriers. Nous aurions pu monter le projet avec la CEEI seulement, mais il nous a semblé important que les fonds ne viennent pas d’une seule structure, afin que l’indépendance décisionnelle du Fablab soit garantie.
En effet, il y a toutes sortes de modèles de Fablabs, et, pour notre équipe locale comme pour nos soutiens, Jean-Baptiste Labrune (MIT), Christian Jacquemin ( Vida-CNRS), Rob Van Kranenburg (Council of the Internet of Things) et moi-même (Craslab), qui travaillons dans les Fablabs en Europe depuis 7 ans, et qui y organisons des formations, des conférences, des colloques, il y a un certain nombre de précautions à prendre lorsqu’on veut arriver à un fonctionnement autonome et pérenne:
Le modèle d’organisation, le modèle d’accueil de la typologie des publics, et surtout le modèle de gestion des sources sont essentiels pour assurer la visibilité et le développement du lieu: les valeurs du Libre ( Matériel Libre, Logiciel Libre, Ressources Libres), les cultures du DIY ( Do it yourself, faites-le-vous-même) et l’accueil de toutes les typologies de contributeurs, sont essentielles dans la réussite d’un Fablab. Pour préserver ces valeurs, il est donc très important que les fonds de financement de l’investissement soient apportés par plusieurs structures, afin qu’un véritable débat mène les stratégies du lieu.
Nous avons espéré un réveil des trois autres entités jusqu’au dernier moment, sans résultat. Nous avons donc abandonné la tentative, ne désirant pas dépendre d’une seule entité.
En été 2013, la Métropole, alliée à une entreprise de Carros et une association d’artiste, a remporté une aide du gouvernement, pour un fablab tourné vers les entreprises, installé au cœur de la pépinière d’entreprises de Nice. Nous n’en sommes pas partenaires à ce jour.
Bonjour,
J’espère que votre projet n’est pas abandonné et que vous réunirez les conditions nécessaires à sa réalisation prochainement.
Avez vous eu de nouvelles informations sur l’autre équipe et sur son avancement?
Librement,
Thomas.